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Portrait du métier idéal

En France, près d’1 actif sur 2, exprime l’envie d’entamer une reconversion professionnelle et de partir à la recherche du métier idéal.

Certains se vantent, même, de l’avoir trouvé. Les témoignages d’expériences positives et enthousiastes fleurissent dans les magazines et sur les réseaux sociaux. Ces heureux élus, détiennent-ils une recette miracle ou leur réussite est-elle le fruit du hasard, de la chance ? Aucune certitude, aucune règle n’existent. 

En revanche, nous pouvons nous interroger sur les attentes des actifs d’aujourd’hui et envisager des pistes pour y répondre. Il s’agit de se questionner sur la méthode, les besoins et sur l’état d’esprit à adopter pour trouver le métier de ses rêves. 

Quelles sont, selon nous, les composantes incontournables qui tracent le portrait du job idéal en 2021 ?

 

Quel statut motive les Français en 2021 ?

La sécurité de l’emploi, la recherche du statut de fonctionnaire garantissant un emploi à vie n’est plus le critère premier et rêvé des Français. De même, un CDI dans un grand groupe, ne semble plus faire recette. Si l’on recoupe différentes enquêtes, les actifs souhaitent à 43 % rejoindre une TPE/PME (contre 15 % dans un grand groupe).

La jeune génération ne semble pas miser beaucoup sur un contrat indéterminé, en plébiscitant le CDD et le statut de freelance. Une tendance confirmée par les chiffres de l’Insee qui relève la création de 46 000 micro-entreprises en 2020 (soit + 9 % par rapport à 2019) et une augmentation de 4 % des nouvelles sociétés.

Une donnée semble sûre, un travail identique, au même endroit, avec les mêmes missions et durant toute une carrière ne fait plus recette et ne pourrait plus être envisagé.

Qu’est-ce qui se cache derrière ces chiffres ? Quelles sont les attentes pour une vie professionnelle réussie ?

 

Priorité donnée à l’autonomie et à la polyvalence

Une relation de confiance avec sa hiérarchie

Le travail idéal correspond aux compétences que nous maîtrisons lors de la prise de poste. En effet, grâce aux connaissances techniques, au savoir-faire acquis lors des études, des formations et à ses savoirs-être, le salarié est en parfaite adéquation avec le travail demandé et il peut rapidement et efficacement agir en toute autonomie. Cette demande d’autonomie n’est pas nécessairement liée à davantage de responsabilités, mais elle exige plus de confiance et de reconnaissance de la part de l’employeur.

 

Apprendre tout au long de la vie

La formation professionnelle continue est mise en avant. Elle permet d’acquérir de nouvelles compétences qui viendront renforcer, diversifier les missions au sein de l’entreprise.

L’objectif n’est pas de s’enfermer dans ce que l’on sait faire, mais bien de compléter ses connaissances et les mettre à disposition d’une équipe, d’un projet commun.

Cette autonomie et cette volonté de multiplier des missions communes induit la recherche d’un management plus souple.

 

Être reconnu

En effet, l’ambiance au travail devient un élément clé, le salarié exige respect et écoute de la part du leadership. Il refuse d’être infantilisé et demande à exprimer son point de vue et son expertise.

En contrepartie, il recherche de sa hiérarchie de la reconnaissance. Le salarié attend du management qu’il lui procure de la motivation, de l’énergie et des moyens pour contribuer à la croissance, au développement de l’entreprise.

 

Et l’argent ?

La notion de pouvoir d’achat et de salaire est de moins en moins tabou. Et les revendications s’expriment de plus en plus : salaire décent, égalité hommes/femmes, redistribution des bénéfices, etc.

Cependant, parmi les salariés comme les indépendants d’autres choix, d’autres attentes font surface.

Par exemple : certains aspirent seulement à un revenu suffisant pour couvrir leurs besoins et pas plus. Car obtenir un revenu plus conséquent et donc travailler plus n’est pas compatible avec une autre grande tendance : avoir du temps pour soi.

Du temps non rémunéré et bénévole pour aider les autres, s’occuper de ses proches ou développer sa créativité.

Cette dernière tendance, va de pair avec une forte préoccupation commune : mettre du sens dans son travail quel que soit son statut, sa place dans la hiérarchie.

 

La question du sens dans la recherche du métier idéal

De plus en plus de Français, cherchent à concilier de façon beaucoup plus fluide leur vie personnelle, leur vie familiale et leur vie professionnelle.

Cette adéquation se traduit par différentes exigences. Et la recherche du job idéal les prend inévitablement en compte :

  • flexibilité des horaires (respect de la vie de famille, intégrer les activités sportives, etc.),
  • transport facilité : (limiter les temps de transports, privilégier les transports en commun et les déplacements doux),
  • télétravail en développement : actualité ou nouvelle organisation du travail,
  • l’habitat, sortir des centres urbains pour améliorer sa qualité de vie.

 

Il s’agit d’apporter du sens dans sa vie, mais aussi dans sa vie professionnelle. Pendant la phase de recrutement, mais aussi de l’entretien d’embauche à la fin de la période d’essai, employeurs et recrutés apprennent à se connaître mutuellement et à se renseigner les uns sur les autres.

À ce titre, les demandeurs d’emploi sont de plus en plus attentifs à la politique RSE, la Responsabilité sociétale de l’entreprise et à sa mise en place concrète.

Dans la définition du job idéal, l’alignement entre les valeurs personnelles et valeurs économiques, sociales et environnementales devient un élément déterminant. Ces valeurs doivent être interconnectées, reconnues et appréciées par les deux parties.

Lors d’une reconversion ou d’une réorientation professionnelle, toutes ces attentes affleurent, ou s’imposent avec force. Mais elles portent toutes un dénominateur commun : être soi.

 

Le portrait du job idéal, vous le voyez, est exigeant et nécessite la prise en compte de nombreux paramètres. C’est bien ce portrait que nous dessinons avec vous, chez Phénix Coaching, lors d’un bilan de compétences.

Le job idéal est celui qui nous correspond. Ne pas essayer de l’imposer à l’autre, mais de faciliter l’introspection, la recherche de ce qui est bon pour soi et son entourage.