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Le redoublement

« JE REDOUBLE! AU SECOURS! »

=> DEDRAMATISEZ!

 

Vous avez eu beau supplier, faire appel, promettre de vous mettre au travail l’année suivante… rien n’y a fait, vous voilà contraint(e) de redoubler. Mais pas de panique, ce n’est pas un drame! Voici tout ce que vous devez savoir pour que cette année soit la plus agréable et la plus profitable possible.

La nouvelle lui a gâché son été: Ella n’a pas pu suivre ses trois meilleures copines en première ES. Elle a pourtant bien tenté de faire appel de la décision du Conseil de classe, mais elle n’a pas obtenu gain de cause, et doit recommencer sa seconde. « C’est assez horrible à vivre, assure-t-elle. Je me retrouve avec des plus jeunes que moi. Je me sens stupide d’être la seule de ma classe de l’an dernier à ne pas être passée dans la classe supérieure. L’année va être très longue… »

Comme Ella, 40 % des bacheliers ont redoublé au moins une fois au cours de leur scolarité. Si vous êtes dans ce cas, rien de dramatique donc! Encore faut-il savoir tirer parti de cette deuxième chance et prendre cet état de fait parfois imposé comme une belle opportunité. Nos coachs scolaire Phénix Coaching peuvent vous aider à prendre la bonne décision et à repartir avec un bon état d’esprit.

« Des 15, des 16… et même un 19 en maths ». Mathieu est aujourd’hui en dernière année d’école d’ingénieur. Mais sa première 1ère S a été une catastrophe : « j’avais des 3 ou des 4 en maths, tout juste 5 en physique… . Mais je partais de trop loin, j’étais déjà très juste en seconde. Finalement, je n’aurais pas dû passer en première. »

À la fin de l’année scolaire, le redoublement ne pouvant pas être imposé par le conseil de classe (il peut l’être en seconde mais pas en première), il aurait pu passer en terminale, mais il a fait le choix de refaire une année. « Ça n’a pas été très simple à prendre comme décision, reconnaît-il. Mes copains passaient tous en terminale – d’ailleurs les trois quarts ont raté leur bac, les autres l’ont eu tout juste – j’allais me retrouver tout seul. Mais mon coach Phénix Coaching – que nous avons consulté en famille pour prendre cette décision – a réussi à me faire comprendre que j’allais droit dans le mur, et qu’une année supplémentaire me serait indispensable pour vraiment acquérir les bases nécessaires à la terminale et construire mon projet professionnel ».

Du coup, Mathieu a réussi à prendre cette nouvelle première avec un bon état d’esprit. Il a commencé par des notes qu’il n’avait pas eues depuis des années: des 15, 16 et même un 19 en maths… Ça l’a motivé! Résultat, il s’est mis à travailler, et ne s’est jamais arrêté. Il passe en terminale plein de confiance, poursuit sur sa lancée, et obtient son bac S avec une mention bien.

Faire accepter le redoublement à l’élève

Pour Phénix Coaching, Mathieu est l’exemple du redoublement parfaitement réussi. Un redoublement est utile à condition qu’on le fasse accepter à l’élève. On lui offre une autre chance de s’intéresser au programme et de l’assimiler. Le grand risque lorsqu’on contraint un jeune à redoubler, c’est qu’il se braque et qu’il refasse une
année dans les mêmes conditions. Là, il aura perdu clairement une année.

Le coach scolaire et les parents doivent alors faire preuve de conviction et de psychologie. Il faut lui faire comprendre qu’un élève qui redouble n’est pas jugé sur sa personne mais sur ses performances scolaires. Il faut lui expliquer qu’il vaut mieux accepter cette décision avec intelligence pour savoir en tirer avantage. Le redoublement n’est pas une fatalité, c’est une manière de reculer pour mieux sauter… sans retomber ».

Même si le redoublant a compris l’intérêt de se mettre au travail, un autre facteur reste important: la vie de classe. Comme Ella, Mathieu craignait beaucoup de vivre une année en solitaire, sans ses amis. Mais finalement, il s’en est très rapidement fait de nouveaux.

5 conseils pour un redoublement optimal

1. Mettez-y de la bonne volonté

De toute façon, c’est comme ça, vous redoublez. Ce n’est pas en perturbant les cours ou en rendant copie blanche pour marquer votre désapprobation qu’on vous fera passer dans la classe supérieure! La seule personne que vous pénalisez vraiment, c’est vous! Faites contre mauvaise fortune bon cœur, soyez aimable et studieux. Qu’au moins cette année vous soit profitable.

2. N’attendez pas pour commencer à travailler

L’an dernier, vous avez plus ou moins tenu la moyenne jusqu’à Noël et ne vous êtes effondré(e) qu’après? Ce n’est pas une raison pour vous reposer sur vos – fragiles – lauriers. Si vous avez touché le fond après, c’est que peut-être vous n’étiez pas assez solide avant. Alors reprenez tout depuis le début. Vous verrez qu’avec un premier trimestre à 16 ou 17, ce sera beaucoup plus simple ensuite.

3. Profitez-en pour demander de l’aide sur des anciennes lacunes

Vous avez raté votre seconde? Peut-être que vous aviez déjà quelques lacunes en 3e ou même en 4e. Faites le point sur les matières, les chapitres qui vous ont posé problème à l’époque et faites-vous aider avec un Coaching Scolaire.

4. Saisissez l’occasion de découvrir de nouveaux horizons

Jusque là, vous vous êtes toujours contentés des enseignements obligatoires. Et si vous profitiez de cette nouvelle année pour ajouter une ou deux cordes à votre arc? Italien, informatique ou course d’orientation… Toujours un plus pour votre dossier et votre orientation future.

5. Intégrez-vous au sein de votre nouvelle classe

Vous pouvez effectivement passer toute l’année scolaire à faire bande à part et à snober vos nouveaux camarades de classe. Vous pouvez aussi prendre sur vous et tenter de faire connaissance avec ces « petits jeunes » d’un an de moins que vous. Quelque chose nous dit que la seconde solution vous rendra l’année plus agréable.